Bien-être
L’enjeu de demain est également d’améliorer les conditions de vie par l’adoption de produits, de mobilier, de plantes et de vêtements produits localement avec des ressources locales sans perte de confort et dans un esprit de soutenir une économie locale durable.
Choix des thèmes :
Ecrit le 13-Dec-2015 ~ Consulté 14 fois.
Le Château de Bioul
La composition du sol, l'écoulement des eaux, l'exposition, sont autant d'éléments qui ont été pris en compte et qui participent à la notion de terroir de Bioul. Chaque parcelle est travaillée, non pas systématiquement, mais en fonction de ses besoins. Un enherbement canalisé, des haies, des rendements faibles, un potager perdu, des ruches au cœur des vignes... sont un éventail des démarches, que nous avons mises en pratique.
Le fruit d'abord et avant tout Un bon vin est avant tout un bon raisin, récolté à maturité. Une date de récolte optimale étant le premier pas vers des vins qualitatifs et racés. La vinification reflète la rigueur, la sensibilité et la personnalité de l'œnologue. Au domaine du château de Bioul, nous laissons s'exprimer tout le potentiel du fruit en combinant savoir faire traditionnel et moderne : égrappage partiel, pressurage doux, vinification à froid, élevage de plusieurs mois en cuve inox, comme en fûts et surtout en « cuve œuf » ! Cette cuve œuf, une première en Belgique, faite d'argile et de sables lavés à l'eau de source, à l'image des anciennes amphores romaines, favorise la droiture, la minéralité et le fruit.
Un savoir faire basé sur le respect de la nature et de la tradition.
Ecrit le 13-Dec-2015 ~ Consulté 10 fois.
La très belle exposition "On lève l'encre" est à découvrir au Musée royal de Mariemont. Elle retrace l'histoire de la navigation, les auteurs et les marins qui ont marqué leur époque. Le Musée royal de Mariemont est l'un des fleurons culturels de la Wallonie. Une plongée dans les cultures des mondes mais aussi l'histoire de la région, de la préhistoire à nos jours. Ce musée qui présente la fabuleuse collection Warocquier, contient également un arboretum magnifique à découvrir en toutes saisons.
Ecrit le 28-Nov-2015 ~ Consulté 7 fois.
Un tout nouveau concept modulable d'hôtel à insectes a été présenté à la Maison des Terrils ce samedi 28 novembre.
Découvrez ce concept sur le site du concepteur : www.madeinabeilles.be
Ecrit le 23-Nov-2015 ~ Consulté 14 fois.
Depuis 1975 la société AIRWATEC
est fabricante d’appareils de filtration et de traitement d’eau pour
applications aussi bien domestiques qu’industrielles (3/4’’ à 3’’ de
raccordement - débit de 1 à 50 M³/H). La fonction des filtres CINTROPUR®
est de retenir toutes les particules
solides en suspension (terre, sable, rouille, …) dans tous les types d’eau
claire (réseau d’eau public, puits, pluie).
La gamme CINTROPUR® se décline en 4 familles de produits :
· Filtration
pour usage domestique
· Filtration
pour usage collectif et industriel
· Stérilisateurs
par UV
· Purificateurs
d’eau
Chaque filtre est disponible en
bol transparent, bol opaque et aussi en traitement des eaux – version TE. Ils
sont entièrement fabriqués en matières synthétiques de haute qualité. Les
niveaux de filtration sont de 5µ à 300µ. Les tamis filtrants CINTROPUR®
ont été conçus pour offrir le
meilleur rapport gros débit / faible perte de charge. Le client final
appréciera particulièrement les aspects économiques et écologiques des manchettes de filtration pour
l’entretien de son filtre.
Le traitement des eaux par
charbon actif (GAC) ou cristaux de polyphosphate est également possible avec
les cartouches rechargeables(CTN) de la gamme CINTROPUR®.
La stérilisation par UV des eaux
de pluie / puits élargit considérablement les possibilités d’utilisation pour
nombre d’applications de la vie quotidienne.
La gamme de purificateurs d’eau CINTROCLEAR®
donnera entière satisfaction aux
consommateurs désirant adapter leur eau de ville en boisson agréable à boire.
Les ingénieurs du service R&D
travaillent constamment dans l’amélioration de la gamme des filtres pour
répondre aux nouveaux besoins du marché et en vue d’étendre notre réseau
mondial de distribution.
Ecrit le 23-Nov-2015 ~ Consulté 10 fois.
Solar Solidarity International est une Association Internationale Sans But Lucratif (AISBL) qui vise : - à susciter une prise de conscience sur le potentiel des énergies durables, en particulier de l'énergie solaire, à travers la création artistique contemporaine et - à soutenir financièrement l'électrification solaire de projets dans les pays en voie de développement, tout particulièrement l'électrification solaire d'écoles. http://www.solarsolidarity.org/
Ecrit le 22-Nov-2015 ~ Consulté 8 fois.
H20, une
ressource si mal considérée
Une société qui se
permet d’utiliser de l’eau potable dans les toilettes n’a pas de recul par
rapport à l’importance du respect des ressources naturelles.
L’eau de distribution est
de meilleure qualité que l’eau en bouteille. L’eau de pluie a des qualités bien
supérieures à l’eau de distribution, elle n’est pas dure - chargée de
calcaire. Trois sceaux d’eau de pluies suffisent à nettoyer une voiture.
Contrairement à une idée
reçue, les réserves d’eau potable sont limitées. De plus en plus limitées, Ã
mesure que les nappes se dégradent et qu’il devient coûteux de rendre l’eau
potable ou de la traiter avant rejet. Le coût de la potabilisation de l’eau
augmente d’année en année. La Bretagne ne possède plus d’eau potable. La
Belgique n’a plus aucun cours d’eau potable. Un véritable drame pour des pays
qui exportent leur eau et la vendent en bouteille sous étiquette
« verte » (Spa, Valvert…).
En Europe du Nord, on
peut estimer qu’un individu peut largement dépendre de la pluviométrie annuelle
récoltée sur une surface de 30 m2. Le stress hydrique peut durer jusqu’à 3
mois. Si les réserves sont calibrées de manière à assurer les périodes sèches
et que la personne se limite à consommer 50 litres par jour, nous pourrions
prétendre à l’autonomie. Il existe des cuves souples de 5000 litres au prix de
500 euros.
Domestiquer l’eau
Récolter l’eau de pluie,
sous certaines conditions strictes nécessite l’implication des personnes, la
responsabilisation qui manque de plus en plus dans nos sociétés qui s’en
remettent à un état dont l’intervention et le sens de la responsabilité a
également ses limites.
Entretien des toits,
types de couvertures neutres de toits, placement de crépines, pré-filtres,
cuves adaptées, utilisation de pompes peu énergivores, de filtres intérieurs
(charbon, sable, céramique…) osmoseurs, filtres UV… rendent l’eau de pluie
potable. Une étude préalable et une surveillance est vivement conseillée. Des
centres de recherches indépendants et des laboratoires universitaires offrent
ces services. (Quelques produits européens existants : membranes Derbipur,
toits végétalisés Green Roof, pompes Neptune, filtres Cintropur, traitements
des eaux Aquatech…)
L’eau peut être économisé
par l’utilisation de toilettes sèches (jusqu’à 40%), par des mélangeurs air-eau
(jusqu’à 50%) en douches au lieu de bains… la pratique des lavoirs collectifs
et la vaisselle « maîtrisée » à la main.
L’eau souillée regagne un
bassin de lagunage. Pour une seule personne, la surface peut se limiter à 15m2
d’une profondeur de 50 cm comprenant une fosse septique, un lagunage comblé de
graviers, de sable et de plantes aux rhizomes profonds et un dernier bassin de
récolte exposé à la lumière du jour.
L’eau ainsi épurée peut
repartir vers la cuve pour un nouveau cycle ou être libérée vers un cours
d’eau, un égout, un réservoir collectif.En amont, lors de l’acte
d’achat, des savons et détergents à base de produits naturels peuvent faire la
différence lors du traitement.
Tant va la cruche Ã
l’eau…
Lors des recherches
menées pour l’établissement de systèmes autonomes, j’ai pu constater que
certains consommateurs passaient le cap des 300 litres d’eau par personne/par
jour. A la lecture de leur facture, ils disent ne pas subir le coût de l’eau.
L’eau n’est pas (encore) assez chère donc peut être pas respectable à leur
yeux. Le bain du matin, le bain relaxant du soir, les 10 chasses de toilette
délestées directement à l’égout pour… quelques grammes de déchets humains (10%
de matières « dures ») et quelques litres de nitrates/phosphates
valorisables sur place dans un jardin.
Ne serait-il pas
nécessaire de taxer l’eau au-delà d’un quota par personne ?Tout comme on taxe des
produits rares, afin de préserver la ressource qui chaque jour s’épuise.Il ne s’agit pas de
perdre en qualité de vie mais de gagner en confort moral.
Partout dans le monde,
des sociétés commerciales s’approprient les sources potables au détriment des
populations qui voient leur accès à l’eau diminuer. Les conséquences de
l’activité agricole réduisent considérablement la qualité des nappes aquifères.
En Afrique et en Amérique latine, la nouvelle spéculation foncière et
l’exploitation industrielle des terres porte atteinte aux eaux de surface
desquels dépendent une large frange de la population rurale. Creuser plus
profondément, atteindre des réservoirs fossiles devient parfois la seule
alternative à la dégradation des eaux disponibles.
Les cours d'eau sont
délaissés, à peine 10% des transports par voie fluviale et presque plus de
régulation par écluse qu'on ouvre presque plus dans certaines régions d'où la
disparition de poissons. Mais également le fait qu'on installe plus des
mini centrales hydrauliques car on ne sait plus comment faire. Le savoir
s’est perdu, de jeunes ingénieurs doivent tout réinventer pour faire face aux
demandes considérées comme anecdotiques.
La publicité pour l’eau
en bouteille, malheureusement relayée par le corps médical a fait croire que
l’eau en bouteille était meilleure que l’eau de distribution. L’eau du robinet
est 120 fois moins chère et plus sûre que l’eau en bouteille.
Mais il y a aussi les dommages
collatéraux lourds. Dans le meilleur des cas et suivant les régions, seulement
10% des bouteilles plastiques sont recyclées. Les 90% restants sont (au mieux)
incinérer pour produire de l’énergie ou tout bonnement jeter dans les
décharges. Ces bouteilles plastiques composent 60% des « continents de
plastique » qui ornent les pots-au-noir de tous les océans avec une épaisseur
de plus de 20 mètres sur une surface évaluée à cinq fois la France. Quand on
sait que les plastiques réduits en billes, par l’action de l’eau de mer,
rentrent dans la chaîne alimentaire. Dès lors, tout produit issu de la pêche
est hautement suspect et porteur de PCB qui, comme nous le savons, provoque des
perturbations génétiques chez la plupart des organismes vivants. Le mieux ne
serait-il pas de bannir définitivement l’origine du mal ? Le Rwanda, petit
pays d’Afrique, a pris la décision d’interdire les plastiques. Et nous ?
Choix des thèmes :
Le Château de Bioul
La composition du sol, l'écoulement des eaux, l'exposition, sont autant d'éléments qui ont été pris en compte et qui participent à la notion de terroir de Bioul. Chaque parcelle est travaillée, non pas systématiquement, mais en fonction de ses besoins. Un enherbement canalisé, des haies, des rendements faibles, un potager perdu, des ruches au cœur des vignes... sont un éventail des démarches, que nous avons mises en pratique.
Le fruit d'abord et avant tout Un bon vin est avant tout un bon raisin, récolté à maturité. Une date de récolte optimale étant le premier pas vers des vins qualitatifs et racés. La vinification reflète la rigueur, la sensibilité et la personnalité de l'œnologue. Au domaine du château de Bioul, nous laissons s'exprimer tout le potentiel du fruit en combinant savoir faire traditionnel et moderne : égrappage partiel, pressurage doux, vinification à froid, élevage de plusieurs mois en cuve inox, comme en fûts et surtout en « cuve œuf » ! Cette cuve œuf, une première en Belgique, faite d'argile et de sables lavés à l'eau de source, à l'image des anciennes amphores romaines, favorise la droiture, la minéralité et le fruit.
Un savoir faire basé sur le respect de la nature et de la tradition.
La très belle exposition "On lève l'encre" est à découvrir au Musée royal de Mariemont. Elle retrace l'histoire de la navigation, les auteurs et les marins qui ont marqué leur époque. Le Musée royal de Mariemont est l'un des fleurons culturels de la Wallonie. Une plongée dans les cultures des mondes mais aussi l'histoire de la région, de la préhistoire à nos jours. Ce musée qui présente la fabuleuse collection Warocquier, contient également un arboretum magnifique à découvrir en toutes saisons.


Un tout nouveau concept modulable d'hôtel à insectes a été présenté à la Maison des Terrils ce samedi 28 novembre.
Découvrez ce concept sur le site du concepteur : www.madeinabeilles.be

Depuis 1975 la société AIRWATEC est fabricante d’appareils de filtration et de traitement d’eau pour applications aussi bien domestiques qu’industrielles (3/4’’ à 3’’ de raccordement - débit de 1 à 50 M³/H). La fonction des filtres CINTROPUR® est de retenir toutes les particules solides en suspension (terre, sable, rouille, …) dans tous les types d’eau claire (réseau d’eau public, puits, pluie).
La gamme CINTROPUR® se décline en 4 familles de produits :
· Filtration pour usage domestique
· Filtration pour usage collectif et industriel
· Stérilisateurs par UV
· Purificateurs d’eau
Chaque filtre est disponible en
bol transparent, bol opaque et aussi en traitement des eaux – version TE. Ils
sont entièrement fabriqués en matières synthétiques de haute qualité. Les
niveaux de filtration sont de 5µ à 300µ. Les tamis filtrants CINTROPUR®
ont été conçus pour offrir le
meilleur rapport gros débit / faible perte de charge. Le client final
appréciera particulièrement les aspects économiques et écologiques des manchettes de filtration pour
l’entretien de son filtre.
Le traitement des eaux par charbon actif (GAC) ou cristaux de polyphosphate est également possible avec les cartouches rechargeables(CTN) de la gamme CINTROPUR®.
La stérilisation par UV des eaux de pluie / puits élargit considérablement les possibilités d’utilisation pour nombre d’applications de la vie quotidienne.
La gamme de purificateurs d’eau CINTROCLEAR®
donnera entière satisfaction aux
consommateurs désirant adapter leur eau de ville en boisson agréable à boire.
Les ingénieurs du service R&D travaillent constamment dans l’amélioration de la gamme des filtres pour répondre aux nouveaux besoins du marché et en vue d’étendre notre réseau mondial de distribution.
Solar Solidarity International est une Association Internationale Sans But Lucratif (AISBL) qui vise : - à susciter une prise de conscience sur le potentiel des énergies durables, en particulier de l'énergie solaire, à travers la création artistique contemporaine et - à soutenir financièrement l'électrification solaire de projets dans les pays en voie de développement, tout particulièrement l'électrification solaire d'écoles. http://www.solarsolidarity.org/
H20, une ressource si mal considérée
Une société qui se
permet d’utiliser de l’eau potable dans les toilettes n’a pas de recul par
rapport à l’importance du respect des ressources naturelles.
L’eau de distribution est de meilleure qualité que l’eau en bouteille. L’eau de pluie a des qualités bien supérieures à l’eau de distribution, elle n’est pas dure - chargée de calcaire. Trois sceaux d’eau de pluies suffisent à nettoyer une voiture.
Contrairement à une idée reçue, les réserves d’eau potable sont limitées. De plus en plus limitées, à mesure que les nappes se dégradent et qu’il devient coûteux de rendre l’eau potable ou de la traiter avant rejet. Le coût de la potabilisation de l’eau augmente d’année en année. La Bretagne ne possède plus d’eau potable. La Belgique n’a plus aucun cours d’eau potable. Un véritable drame pour des pays qui exportent leur eau et la vendent en bouteille sous étiquette « verte » (Spa, Valvert…).
En Europe du Nord, on peut estimer qu’un individu peut largement dépendre de la pluviométrie annuelle récoltée sur une surface de 30 m2. Le stress hydrique peut durer jusqu’à 3 mois. Si les réserves sont calibrées de manière à assurer les périodes sèches et que la personne se limite à consommer 50 litres par jour, nous pourrions prétendre à l’autonomie. Il existe des cuves souples de 5000 litres au prix de 500 euros.
Domestiquer l’eau
Récolter l’eau de pluie,
sous certaines conditions strictes nécessite l’implication des personnes, la
responsabilisation qui manque de plus en plus dans nos sociétés qui s’en
remettent à un état dont l’intervention et le sens de la responsabilité a
également ses limites.
Entretien des toits,
types de couvertures neutres de toits, placement de crépines, pré-filtres,
cuves adaptées, utilisation de pompes peu énergivores, de filtres intérieurs
(charbon, sable, céramique…) osmoseurs, filtres UV… rendent l’eau de pluie
potable. Une étude préalable et une surveillance est vivement conseillée. Des
centres de recherches indépendants et des laboratoires universitaires offrent
ces services. (Quelques produits européens existants : membranes Derbipur,
toits végétalisés Green Roof, pompes Neptune, filtres Cintropur, traitements
des eaux Aquatech…)
L’eau peut être économisé par l’utilisation de toilettes sèches (jusqu’à 40%), par des mélangeurs air-eau (jusqu’à 50%) en douches au lieu de bains… la pratique des lavoirs collectifs et la vaisselle « maîtrisée » à la main.
L’eau souillée regagne un
bassin de lagunage. Pour une seule personne, la surface peut se limiter à 15m2
d’une profondeur de 50 cm comprenant une fosse septique, un lagunage comblé de
graviers, de sable et de plantes aux rhizomes profonds et un dernier bassin de
récolte exposé à la lumière du jour.
L’eau ainsi épurée peut
repartir vers la cuve pour un nouveau cycle ou être libérée vers un cours
d’eau, un égout, un réservoir collectif.En amont, lors de l’acte
d’achat, des savons et détergents à base de produits naturels peuvent faire la
différence lors du traitement.
Tant va la cruche Ã
l’eau…
Lors des recherches menées pour l’établissement de systèmes autonomes, j’ai pu constater que certains consommateurs passaient le cap des 300 litres d’eau par personne/par jour. A la lecture de leur facture, ils disent ne pas subir le coût de l’eau. L’eau n’est pas (encore) assez chère donc peut être pas respectable à leur yeux. Le bain du matin, le bain relaxant du soir, les 10 chasses de toilette délestées directement à l’égout pour… quelques grammes de déchets humains (10% de matières « dures ») et quelques litres de nitrates/phosphates valorisables sur place dans un jardin.
Ne serait-il pas
nécessaire de taxer l’eau au-delà d’un quota par personne ?Tout comme on taxe des
produits rares, afin de préserver la ressource qui chaque jour s’épuise.Il ne s’agit pas de
perdre en qualité de vie mais de gagner en confort moral.
Partout dans le monde, des sociétés commerciales s’approprient les sources potables au détriment des populations qui voient leur accès à l’eau diminuer. Les conséquences de l’activité agricole réduisent considérablement la qualité des nappes aquifères. En Afrique et en Amérique latine, la nouvelle spéculation foncière et l’exploitation industrielle des terres porte atteinte aux eaux de surface desquels dépendent une large frange de la population rurale. Creuser plus profondément, atteindre des réservoirs fossiles devient parfois la seule alternative à la dégradation des eaux disponibles.
Les cours d'eau sont délaissés, à peine 10% des transports par voie fluviale et presque plus de régulation par écluse qu'on ouvre presque plus dans certaines régions d'où la disparition de poissons. Mais également le fait qu'on installe plus des mini centrales hydrauliques car on ne sait plus comment faire. Le savoir s’est perdu, de jeunes ingénieurs doivent tout réinventer pour faire face aux demandes considérées comme anecdotiques.
La publicité pour l’eau
en bouteille, malheureusement relayée par le corps médical a fait croire que
l’eau en bouteille était meilleure que l’eau de distribution. L’eau du robinet
est 120 fois moins chère et plus sûre que l’eau en bouteille.
Mais il y a aussi les dommages collatéraux lourds. Dans le meilleur des cas et suivant les régions, seulement 10% des bouteilles plastiques sont recyclées. Les 90% restants sont (au mieux) incinérer pour produire de l’énergie ou tout bonnement jeter dans les décharges. Ces bouteilles plastiques composent 60% des « continents de plastique » qui ornent les pots-au-noir de tous les océans avec une épaisseur de plus de 20 mètres sur une surface évaluée à cinq fois la France. Quand on sait que les plastiques réduits en billes, par l’action de l’eau de mer, rentrent dans la chaîne alimentaire. Dès lors, tout produit issu de la pêche est hautement suspect et porteur de PCB qui, comme nous le savons, provoque des perturbations génétiques chez la plupart des organismes vivants. Le mieux ne serait-il pas de bannir définitivement l’origine du mal ? Le Rwanda, petit pays d’Afrique, a pris la décision d’interdire les plastiques. Et nous ?